Le Courant « Al-Mahaba » a annoncé jeudi avoir décliné l’invitation de la présidence du gouvernement pour participer au dialogue national sur l’emploi.
Pour « Al-Mahaba », « le problème de l’emploi ne peut être réglé sans combattre l’évasion fiscale, lutter contre les barons de l’économie parallèle, augmenter les impôts pour les plus riches, accroître les dépenses consacrées au développement, à l’emploi et à l’éducation ou encore garantir les droits des pauvres.
Piégé par des promesses fallacieuses, le gouvernement en place n’est pas en mesure de prendre les mesures nécessaires pour sauver le pays, favoriser l’emploi des jeunes et réaliser les principaux objectifs de la révolution, a estimé le parti dans une déclaration.
A cet égard, il a appelé la coalition au pouvoir à s’excuser au peuple pour avoir failli à ses engagements et lui fait de fausses promesses.
La décision du boycott par Al-Mahaba du Congrès sur l’emploi intervient en réaction à son exclusion des concertations engagées par le chef du gouvernement après les dernières protestations populaires, a-t-il ajouté.
A ce propos, il a proposé au chef du gouvernement de démissionner et de céder la place au plus apte à satisfaire les revendications du peuple tunisien pour la liberté, la dignité et la justice sociale.
Le chef du gouvernement Habib Essid avait engagé une série de concertations avec les présidents de nombre de partis politiques à l’issue d’un conseil ministériel restreint consacré aux préparatifs du Congrès national sur l’emploi prévu les 9 et 10 mars prochain.