A l’initiative de l’Association de Développement de la Recherche, de l’Innovation et de l’Insertion des Compétences (ADRIC) et le Laboratoire français de fractionnement et des Biotechnologies ” LFB”, la ville de Sfax abrite du 24 au 26 février courant un séminaire-concours sur les meilleurs projets innovants en Biotechnologie de la santé.
Vingt-neuf candidats porteurs de projets parmi les jeunes chercheurs issus de différentes régions du pays, en plus d’une candidate du Sénégal, doivent participer au concours que comportera cette manifestation économico-scientifique organisée sous l’égide du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et avec le concours de plusieurs partenaires académiques et socioéconomiques de la région de Sfax.
Trois prix seront décernés aux meilleurs projets commercialisables, volet concours, a assuré le Président de l’ADRIC, Professeur Hamadi Ayadi, ajoutant que l’objectif de cette compétition étant, d’une part, d’encourager les jeunes porteurs de projets issus du monde de la recherche à monter leurs propres entreprises et, d’autre part, de créer de l’emploi dans les domaines en relation avec la technologie, la santé et le bien-être.
Le volet scientifique de la manifestation est particulièrement marqué par la présence d’une dizaine de conférenciers nationaux et internationaux qui doivent présenter, des communications se rapportant, entre autres, à la place des biotechnologies dans les approches thérapeutiques et technologiques ainsi qu’aux étapes de valorisation d’un résultat de recherche.
Le Professeur français François Cornélis, de la Faculté de Médecine d’Auvergne (France), a présenté, lors de la première séance de ce séminaire, un exposé sur « l’apport des biothérapies dans le traitement des maladies inflammatoires, cas de la polyarthrite rhumatoïde ».
Pour sa part, le Professeur Jamil Hachicha a donné une conférence sur la « biothérapie en néphrologie » et son importance dans l’amélioration des résultats de la greffe rénale.
Auparavant, le Président de l’Université de Sfax, Rafik Bouaziz, a mis en exergue, l’intérêt qu’accorde l’Université aux notions d’« innovation » et de « partenariat » dans le cadre d’une synergie faculté/entreprise qui devra, selon lui, modifier le modèle économique et de formation en Tunisie.