L’entraîneur de l’équipe chinoise de Shanghai SIPG le Suédois Sven-Goran Eriksson a estimé mercredi que la Chine est capable de “remporter le mondial” de football d’ici une décennie, a-t-il déclaré à un média officiel chinois.
“D’ici peut-être 10 ou 15 ans, je suis sûr que la sélection chinoise sera en course pour gagner la Coupe du monde”, a déclaré l’ex- sélectionneur de l’Angleterre à la veille d’une rencontre de son club en Ligue des champions d’Asie face au Melbourne Victory.
La sélection chinoise occupe actuellement la 93e place mondiale au classement de la Fifa, coincée entre le Botswana et les îles Féroé, et n’est que la 11e nation d’Asie.
Le président chinois Xi Jinping, lui-même un fan, a pourtant fait du succès dans le football une priorité, et un plan national “en 50 points” lancé en 2015 vise notamment à encourager la pratique du ballon rond chez les jeunes.
En 2011, M. Xi, alors vice-président, avait déclaré souhaiter que la Chine puisse “se qualifier, accueillir, puis gagner une Coupe du monde”.
Les clubs chinois ont dépensé selon le site Transfermarkt 317 millions d’euros lors du marché hivernal des transferts, un montant jamais vu en Chine, utilisé pour acheter des joueurs étrangers de renom dont de nombreux internationaux.
Eriksson est arrivé en Chine en 2013 pour entraîner l’équipe du Guangzhou R&F, basée à Canton, avant de rejoindre fin 2014 le Shanghai SIPG, 2e lors de la dernière Chinese Super League (CSL, L1 chinoise).
L’actuel mercato chinois, qui s’achèvera vendredi, a déjà vu l’arrivée en CSL de Ramires (ex-Chelsea), Jackson Martinez (ex-Atletico Madrid) ou encore Alex Teixeira (ex-Shakhtar Donetsk), pour lequel le club du Jiangsu Suning a déboursé 50 millions d’euros, un record en Chine pour un transfert.