La coordination de la législation sportive dans les différents pays arabes avec les instances sportives nationales

La coordination de la législation sportive dans les différents pays arabes avec les règlements des structures sportives internationales, fait l’objet d’une conférence arabe, organisée les 23 et 24 février à Tunis.

La séance d’ouverture des travaux de cette conférence a été présidée par le directeur de la jeunesse et du sport, chargé du secrétariat technique au sein du Conseil des ministres arabes de la jeunesse et des sports de la Ligue Arabe, Abdelmonem Achairi, et du ministre de la jeunesse et des sports, Maher Ben Dhia, en présence des cadres du ministère, des présidents des fédérations et structures sportives et de jeunesse nationales.

“Les pays arabes ont besoin d’unifier les visions et les approches concernant les droits et les législations mises en place pour la gestion des affaires du sport, conformément aux législations internationales”, a souligné Abdelmonem Achairi.

Il a expliqué que “cela éviterait aux instances sportives locales des pays arabes de recourir à chaque fois au structures d’arbitrage internationales”.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le dirigeant arabe a ajouté que “la coordination des législations dans le règlements des différends sportifs faciliterait la collaboration et la coopération entre les différentes structures sportives arabes”.

Il a par ailleurs passé en revue “les différentes initiatives et mesures prises par le conseil des ministres arabes de la jeunesse et des sports afin de rapprocher les visions et d’unifier les méthodes et les législations et d’instaurer le principe de consensus entre les différents pays arabes”.

De son côté, Maher Ben Dhia s’est déclaré satisfait de la tenue de cette conférence arabe en Tunisie qui témoigne, a-t-il dit, de “l’intérêt porté par notre pays à la consécration de l’autonomie responsable des structures sportives nationales”.

Il a salué à ce propos “les efforts louables consentis par la Ligue des pays arabes et les différents gouvernements en vue de relever les difficultés qui handicapent l’unification des législations arabes en conformité avec les règlements des organisations et structures sportives internationales”.

“La pratique du sport et l’éducation physique doivent être au service des peuples et des justes causes arabes et refléter les ambitions et les préoccupations des jeunes et des élites arabes”, a ajouté Ben Dhia.

Pour sa part, Adel Zahra, membre du bureau exécutif du Comité national olympique tunisien, a souligné que “les participants à cette conférence doivent trouver les formules idéales pour assurer la bonne gouvernance et la meilleure gestion au sein des structures sportives, en cohérence avec le contenu des conventions et des chartes des structures internationales”.

Il a mis l’accent sur la nécessité d’assurer “une autonomie consensuelle” entre les gouvernements et les fédérations sportives nationales à même d’assurer la gestion rationnelle des fonds publics sans pour autant freiner les programmes et les projets ni entraver la bonne gestion des établissements publics.

Les travaux de ce séminaire se poursuivront dans le cadre d’ateliers consacrés à l’examen de plusieurs thèmes ayant trait à la législation sportive nationales et les règlements des structures olympiques internationales, avant d’élaborer un rapport initial qui sera présenté ultérieurement au conseil des ministres de la jeunesse et des sports arabes.