Le Code de conduite du fonctionnaire public a été adopté, lundi, par les structures et les cellules de la gouvernance et de la lutte contre la corruption au sein des institutions publiques.
Ce Code qui concerne près de 600 mille fonctionnaires, se veut un moyen d’encadrer l’éthique professionnelle au sein du secteur public. Il s’agit d’un ensemble de valeurs, principes et normes de sensibilisation et d’orientation garantissant le respect de la loi et des attributs d’intégrité, de transparence, de reddition des comptes et d’impartialité de l’agent public.
Dans une déclaration de presse, le ministre de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, Kamel Ayadi a fait savoir que son département s’est employé à la diffusion des principes du Code de conduite depuis 2014, conformément au décret n° 4030 qui, a-t-il dit, se réfère aux dispositions de la Constitution.
« Le Code de conduite du fonctionnaire public s’applique à l’ensemble des agents publics, mais également, à tous les secteurs afin de prévenir toutes les dérives », a-t-il assuré.
De son côté, le directeur général de la fonction publique, Sofien Abdeljawed a indiqué que ce Code s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions du décret-loi de l’année 2011 relatif à la lutte contre la corruption et prévoyant la création d’administrations publiques du Code de conduite et des dispositions de l’article 15 de la nouvelle Constitution. « Le présent Code de conduite fait partie intégrante de la stratégie de gouvernance des ressources humaines et instaure une nouvelle relation de travail au sein de la fonction publique entre l’agent et l’administration », a- t-il souligné.