Réunie, dimanche à Sfax, la commission administrative élargie du syndicat national des forces de sécurité intérieure a décidé d’observer, à partir de la semaine prochaine, de nouvelles formes de protestation.
Dans une déclaration aux médias, le porte-parole officiel du syndicat national des forces de sécurité intérieure, Chokri Hamada a expliqué la décision de recours à l’escalade par la politique d’atermoiement adoptée par les autorités officielles à l’égard des revendications des sécuritaires.
Concernant les nouvelles formes de protestation, la même source a fait savoir que les agents des forces de sécurité intérieure refuseront de travailler sous le régime 12/12 et 24/24.
De même, a-t- il dit, une journée de colère sera organisée, jeudi prochain, devant la place de la Kasbah à Tunis. Il s’agit, en outre de ne pas sécuriser les rencontres sportives, a-t-il fait savoir.
Les revendications professionnelles des agents consistent, notamment, en l’augmentation de la prime de risque ou son rapprochement de celle attribuée aux agents de l’institution militaire.
Les protestataires revendiquent, aussi, la majoration de la prime de pénibilité du métier, du sahara et des frontières terrestres avancées. Les sécuritaires ont entamé, depuis le 10 janvier 2016, un sit-in ouvert à travers l’ensemble des régions de la République.
Ce sit-in a été levé suite aux promesses que le secrétaire général du syndicat national des forces de sécurité intérieures a reçues, depuis 15 jours, du Président de la République.