“Le départ qu’on me prépare, c’est d’une tristesse”, a déploré le président démissionnaire de la Fifa, Joseph Blatter, regrettant qu’il y ait des situations “contre lesquelles vous n’avez pas d’arme”, jeudi lors d’une interview avec la radio RMC.
“A la Fifa depuis 40 ans, on a développé le foot, il n’a jamais été aussi bon qu’actuellement, vous n’avez qu’à jeter un oeil sur la Ligue des champions pour voir la qualité du foot”, a-t-il plaidé dans l’émission “Luis Attaque” sur RMC.
“Le départ qu’on me prépare, c’est d’une tristesse, mais que voulez- vous, il y a des situations où vous n’avez pas d’arme et, d’un coup, vous n’avez plus d’ami”, a-t-il déploré ensuite.
Blatter, suspendu huit ans de toutes fonctions liées au football, a été auditionné mardi par la commission de recours de la Fifa, qui examine son appel. Sur RMC, le Suisse a assuré s’être “senti plus à l’aise avec cette commission qu’avec la commission d’éthique elle-même”.
Blatter et Michel Platini, jusqu’ici les plus puissants de la planète football, sont tombés en raison du paiement controversé sans contrat écrit de 1,8 million d’euros du Suisse au Français en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002.
Une semaine avant l’élection de son successeur le 26 février, Sepp Blatter a refusé de désigner son favori pour cette élection.
“Je ne peux pas prendre parti, ce n’est pas possible. Ce n’est pas à moi d’intervenir pour le faire”, a-t-il expliqué, en glissant que quatre des cinq candidats ont parlé avec lui et que certaines fédérations l’ont contacté pour savoir pour qui voter.
“Je leur ai dit: +votez ce que vous souhaitez, ce qui vous semble le mieux pour la Fifa en votre âme et confiance+”, a-t-il ajouté.