Paris a officiellement déposé mercredi sa candidature pour les Jeux olympiques et paralympiques d’été de 2024, placée sous le double signe du collectif et du développement durable.
Ces “Jeux pour tous”, selon Tony Estanguet, triple champion olympique et co-président de la candidature, seront, si cette dernière est retenue en 2017 par le Comité international olympique (CIO), organisés à Paris et sa banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis où sera bâti le village olympique.
Pour ces jeux “responsables et durables” dont le coût a été évalué à quelque six milliards d’euros (trois milliards pour l’organisation, 3,2 milliards pour les infrastructures), près de 40 sites ont été sélectionnés.
La grande majorité des compétitions se dérouleront dans des structures déjà existantes : le Stade de France et ses 80.000 places pour l’athlétisme, les cérémonies d’ouverture et de clôture ; le Parc des Princes pour le football ; le Grand Palais pour l’escrime ; Roland-Garros pour le tennis, le château de Versailles pour l’équitation ; le beach volley au pied de la Tour Eiffel ; ou encore le tir à l’arc aux Invalides.
La ville de Marseille accueillera les compétitions de voile. Parmi les sites appelés à être construits pour l’occasion figure un centre aquatique près du Stade de France et le village olympique, qui se veut un exemplaire en matière de ville durable.
Construit en bord de Seine pour 17.000 personnes le temps des Jeux, ce dernier se transformera ensuite en 3.500 logements pérennes. Pour ces 33e JO de l’ère moderne, Paris est en concurrence avec Los Angeles, Rome et Budapest.
La ville retenue sera désignée par le Comité international olympique à Lima, au Pérou, en septembre 2017. L’année 2024 coïncide avec le centenaire des derniers Jeux olympiques organisés à Paris.
La capitale française, candidate malheureuse en 2012, pourra s’appuyer sur des infrastructures rénovées à l’occasion de l’Euro de football, organisé en France l’été prochain. La compétition devrait attirer quelque 2,5 millions de supporters dans les stades et des milliards de téléspectateurs.