Le syndicat du corps diplomatique s’est élevé mercredi contre la nomination d’un ancien ministre et de la possibilité de désignation d’autres politiciens et responsables sécuritaires à la tête de missions diplomatiques et consulaires à l’étranger au dépens des compétences reconnues dont dispose le département.
“Nous avons été surpris par la soudaine nomination d’un ancien ministre au poste d’ambassadeur de Tunisie à Rabat et de la possibilité de désignation de politiciens et d’anciens responsables sécuritaires à la tête de missions diplomatiques”, lit-on dans un communiqué du syndicat, en référence à l’annonce aujourd’hui de la nomination de l’ancien ministre de l’Intérieur Mohamed Najem Gharsalli ambassadeur de Tunisie à Rabat.
“Le corps diplomatique tunisien est riche de compétences connues pour leur professionnalisme et leur connaissance des impératifs de l’action diplomatique”, souligne le syndicat, affirmant son attachement à la neutralité et aux valeurs de service public de l’action diplomatique.