Face à la contestation des agents de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) réclamant leurs salaires bloqués depuis quatre ans, le ministère de tutelle a promis “d’agir avec célérité”.
“Venus des différentes régions du pays, plus de 60 fonctionnaires observent depuis, lundi 8 février courant, des mouvements de protestation quotidiens, devant le siège du ministère de la femme”, a déclaré Ali Lakhdar, fonctionnaire au sein de l’UNFT. “Leur souci majeur n’étant pas de plaider une prime ou une majoration salariale mais plutôt de percevoir leur traitements et salaires impayés» a-t-il fait savoir.
“Ils sont là pour lancer un message fort aux autorités de tutelle : Les mouvements de protestation ne s’arrêteront jamais tant que les revendications n’ont pas pas satisfaites”, a-t-il martelé. Selon la même source, l’UNFT compte actuellement 109 fonctionnaires.
Tous endurent une situation sociale « précaire et catastrophique », lançant, à cet égard « un signal de détresse » à la présidence de la République et au gouvernement en vue d’intervenir en urgence pour résoudre ce problème.
Le fonctionnaire a fait part de son indignation face à “l’indifférence” du ministère de tutelle à traiter ce dossier, déplorant le refus des responsables officiels d’entretenir avec les sit-inneurs depuis le déclenchement de leur mouvement de protestation.
De son côté, le chef de cabinet au ministère de la femme de la famille et de l’enfance, Nizar kharbech a indiqué que “le dossier de l’UNFT est désormais du ressort de la commission de financement public au sein de la présidence du gouvernement.”
“Nous sommes résolus à agir avec célérité et à trouver une issue à ce dossier. Néanmoins, il importe de résoudre un problème d’ordre juridique lié au statut de ladite organisation.”, a-t-il justifié.
Kharbech a, par ailleurs, évoqué un “possible partenariat” avec l’UNFT en vue de réactiver son rôle, l’objectif étant de parvenir à dénicher des financements en attendant de régulariser son statut juridique”, s’est- il encore exprimé.