C’est suite à un accord conclu entre les grandes puissances vendredi dernier à Munich et qui prévoit une «cessation des hostilités» d’ici une semaine ainsi qu’un accès humanitaire immédiat aux villes assiégées que le président syrien Bashar al-Assad a estimé «difficile» d’envisager le cessez-le-feu proposé par le groupe de soutien international pour la Syrie.
«Jusqu’à présent, ils disent qu’ils veulent un cessez-le-feu d’ici une semaine. Qui est capable de réunir toutes ces conditions en une semaine? Personne», a-t-il déclaré à l’agence officielle syrienne Sana.
«Si une organisation terroriste refuse le cessez-le-feu, qui lui demandera des comptes? Dans la pratique, parler de cessez-le-feu est difficile», a poursuivi le président qui s’exprimait devant des avocats à Damas.