Malgré leur diversité, les produits artisanaux de la délégation de Hazoua (gouvernorat de Tozeur), font toujours face à plusieurs difficultés liées notamment à l’écoulement.
Selon Rim Slama, artisane et présidente de l’association du patrimoine de Hazoua, la principale difficulté concerne les opportunités d’écoulement des produits, seule à même de préserver le patrimoine de la région présent dans toutes les maisons et d’empêcher sa disparition.
Elle a, par ailleurs, indiqué que les artisanes de la délégation de Hazoua ont besoin d’appui notamment au niveau de la production.
Il s’agit de les aider à adopter de nouvelles technologies et d’inciter les parties concernées à créer des opportunités pour mieux faire connaître les créations de ces artisanes, et de garantir les financements nécessaires à la création de projets.
Pour sa part, le commissaire régional à l’artisanat à Tozeur Mohamed Seddiki, a indiqué que le problème auquel fait face la Région de Hazoua est essentiellement lié à sa position géographique en tant que zone frontalière éloignée des circuits touristiques connues de la région.
Au cours des prochains jours, les efforts seront axés sur la participation des artisanes de Hazoua aux foires et leur adhésion aux circuits d’écoulement des produits, a souligné le responsable.
Et d’ajouter que 500 artisanes sont actives dans la région, outre un nombre d’artisans spécialisés dans la fabrication de tenue traditionnelles pour hommes, comme la Balgha qui constitue la spécialité de la région.