C’est un constat alarmant celui du Centre de recherche en études appliquées pour le développement (Cread) en collaboration avec le bureau d’Alger de l’Organisation internationale du travail (OIT) sous la houlette du sociologue et chercheur Mohamed Saïb Musette.
qui indique que les compétences formés en Algérie désertent de plus en plus leur pays pour s’établir ailleurs.Les médecins tiennent le haut de l’affiche des départs.
Les psychiatres algériens sont les premiers à répondre aux sirènes de l’Occident, avec un taux de 30% installés en France, suivis par les spécialistes en radiologie (15,55%), en ophtalmologie (13,10%) et en anesthésie-réanimation (12,96%).
Parmi les raisons qui poussent les compétences au départ, le sociologue Mohamed Saïb Musette souligne un sentiment de marginalisation des élites algériennes. «Le référent de la réussite sociale et professionnelle, en dehors de l’accomplissement universitaire et scientifique, explique-t-il.
L’affairisme et le favoritisme seraient devenus les moyens reconnus et privilégiés. Les compétences vont donc tenter de s’accomplir et de s’épanouir ailleurs, notamment dans certains pays du Nord.», a t’il ajouté.