Le gouvernement libyen non reconnu par la communauté internationale et issu du congrès national libyen, dont le mandat avait déjà pris fin, a menacé mardi de fermer les frontières avec la Tunisie en cas de poursuite d’interdiction d’atterrissage des vols libyens à l’aéroport Tunis-Carthage, a rapporté l’agence de presse chinoise Xinhua, citant le ministre des affaires étrangères du gouvernement de Tripoli, Ali Abou Zaakouk.
Intervenant lors d’une conférence de presse, Zaakouk a estimé que l’interdiction de l’atterrissage des vols libyens à l’aéroport Tunis-Carthage a porté atteinte aux intérêts des compagnies aériennes libyennes.
Evoquant les accusations de la Tunisie concernant “l’infiltration de terroristes sur ses territoires en provenance de la Libye”, Zaakouk a rappelé que les actes terroristes perpétrés en Tunisie “étaient menés par des ressortissants tunisiens”.
Pour des raisons sécuritaires Tunisair avait annoncé dans un communiqué rendu public en mois de décembre dernier, l’interdiction de l’atterrissage de tous les vols en provenance des aéroports libyens. Ces sont déroutés vers l’aéroport de Sfax-Thyna.