La lutte contre la corruption en Tunisie est une condition sine qua non pour gagner la confiance des investisseurs étrangers, a affirmé mercredi le président du Parlement européen Martin Schulz.
« La croissance économique de la Tunisie n’est pas seulement tributaire des investissements de l’UE, le pays ayant besoin aussi de capitaux extérieurs », a-t-il ajouté lors d’un point de presse à l’aéroport de Tunis-Carthage au terme de sa visite de travail en Tunisie.
Schulz a réaffirmé la disposition de l’UE à aider à la relance économique de la Tunisie dans le cadre de l’accord de libre échange qui est en cours de négociation.
Le responsable européen a rappelé que l’Union européenne (UE) avait décidé d’augmenter de façon exceptionnelle le quota annuel d’exportation d’huile d’olive dont bénéficie la Tunisie sur le marché européen à hauteur de 25 mille tonnes.
Schulz a également réaffirmé la disposition de l’UE à appuyer la réforme dans le secteur économique en Tunisie, en proie à de nombreuses difficultés.
« S’il y a un élément du plan « Marschall », il sera sans soute destiné pour les jeunes sans emplois » a-t-il dit devant les représentants de la presse nationale et étrangère, recommandant de mobiliser des fonds de l’UE pour aider à l’insertion des jeunes dans la sphère économique.
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur avait appelé l’UE à mettre en place un plan de sauvetage de l’économie tunisienne pour permettre de sortir des difficultés de la phase de transition que traverse le pays.
La Tunisie a besoin de l’équivalent d’un plan Marshall, a-t-il dit en substance dans une allocation prononcée lors de la séance plénière de l’ARP, lundi, à l’occasion de la visite du président du Parlement européen Martin Schulz.