Le Soudan du Sud a apporté samedi son soutien à Gianni Infantino dans la course à la présidence de la Fifa, allant à l’encontre de la décision du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) d’appuyer la candidature de Cheikh Salman.
“Nous supportons Gianni Infantino pour la présidence de la Fifa, a écrit le président de la Fédération du Soudan du Sud, Chabur Goc Alei, dans un communiqué. Nous estimons que son projet est le meilleur pour notre fédération, pour l’Afrique et le monde.
Je pense que d’autres collègues en Afrique le soutiendront car il est la personne parfaite pour ce travail”. Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, s’est dit “ravi” du soutien du Soudan du Sud, dans le communiqué. “Il sera le premier avant beaucoup d’autres sur ce grand continent.
J’ai le soutien de nombreux leaders de fédérations africaines et je suis sûr que l’Afrique jouera un rôle important dans mon élection”, a-t-il ajouté.
Vendredi, le Comité exécutif de la CAF s’était rangé à l’unanimité derrière la candidature du Cheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa (Bahreïn), président de la Confédération asiatique de football (AFC).
Le nouveau président de la Fifa, embourbée dans la pire crise de son histoire sur fond de soupçons de corruption, sera élu le 26 février à Zurich, où siège l’instance suprême du football mondial. Il succèdera au Suisse Joseph Blatter, qui a dû renoncer à son poste en raison de ce scandale mondial, après 17 ans de règne.
Outre Infantino et le Cheikh Salman, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, le Français Jérôme Champagne, ex-secrétaire général adjoint de la Fifa et le Prince jordanien Ali sont candidats à la présidence de la Fifa. Les votants sont les 209 fédérations de football nationales membres de la Fifa.
L’Afrique (54) dispose du plus gros réservoir de voix au Congrès de la Fédération internationale devant l’UEFA (53, Gibraltar n’étant pas reconnu par la Fifa), l’Asie (46), la Concacaf (Amérique du nord, centrale et Caraïbes, soit 35 voix), l’Océanie (11) et l’Amérique du Sud (10).