La ville de Kalaat Landlous s’est réveillée, vendredi, dans une atmosphère de tension suite à l’attaque à l’arme blanche, au port de Kélibia, d’un marin-pêcheur originaire de Kalaat.
En solidarité avec leur collègue, des marins pêcheurs ainsi que des habitants de Kalaat Landlous ont bloqué l’accès à la ville au niveau des routes de Raoued, d’Utique et du pont de Bizerte.
Ils réclament, aussi, la mise en route immédiate des travaux d’aménagement du port de pêche de Kalaat Landlous pour que les marins pêcheurs ne soient pas contraints d’aller travailler dans d’autres ports comme ceux de Bizerte, Kélibia ou La Goulette.
La ville a été complètement paralysée par ce mouvement de protestation, a indiqué à l’agence TAP le délégué de Kalaat Landlous, Montassar Mahjoub, ajoutant que les autorités régionales et locales poursuivent les tractations avec les manifestants pour la réouverture des routes à la circulation. Mahjoub a signalé que les protestataires ont refusé la proposition du gouverneur de dialoguer avec leurs représentants.
Quelque 350 marins-pêcheurs à Kalaat Landlous souffrent depuis des années de l’ensablement du port local, notamment, après le retrait de la drague installée, provisoirement, pour créer une ouverture sur la mer permettant le passage des barques. Cette ouverture s’est ensablée de nouveau, dès le retrait de la drague.