Plus de 24 projections de films de jeunes cinéastes issus de huit pays méditerranéens, pour la plupart des premières œuvres, figurent au programme de la première édition de la manifestation «Premiers Gestes, Jeune cinéma de Méditerranée», prévue du 3 au 10 février courant.
De jeunes cinéastes de Tunisie, du Maroc, d’Algérie, d’Egypte, de Syrie, du Liban, d’Italie et de France seront présents à cette manifestation, organisée par les associations «Archipels Images» et «Nachaz-Dissonances» en partenariat avec Hakka distribution, la Fédération tunisienne des Ciné-clubs(FTCC), l’Institut français de Tunisie (IFT) et la maison de la culture de Menzel Bourguiba.
Huit longs-métrages et cinq courts-métrages sont au menu de cette semaine dédiée au cinéma méditerranéen dont le programme a été dévoilé par les organisateurs, lors d’une conférence de presse, tenue lundi à la salle Le Rio à Tunis.
Dans la catégorie des courts-métrages, les cinq films tunisiens sont «Diaspora» de Alaeddine Aboutaleb, «Chouf» de Imen Dellil, «Terre Brûlée» de Chiraz Fradi, «Bidoun» de Jilani Saadi et «Zakaria» de Leila Bouzid (production tuniso-française).
«Bidoune2» de Jilani Saadi est le seul film tunisien dans la catégorie des longs-métrages qui verra la projection de «Dans ma tête un rond- point» de Hassen Ferhani (Algérie), «La route du pain» de Hicham Ellabadaqi (Maroc), «Le sergent immortel» de Ziad Kalthoum (Syrie), «Trêve» de Myriam El Hajji (Liban/France), «Amara» de Claudia Mollese (Italie), «Mother of the Unborn» de Nadine Salib (Egypte/EAU), «Bla Cinima» de Lamine Ammar- Khodja (Algérie/France) et «Terra di nessuno» de Jean Boiron-Lajous (France).
Les projections seront réparties sur deux espaces de la Capitale, les salles de cinéma Le Rio et Amilcar, ainsi qu’à la maison de la culture Menzel Bourguiba. Elles seront suivies de rencontres-débats animées par des critiques de cinéma de Tunisie et de France, en présence des réalisateurs.
Trois ateliers de formation cinématographique seront organisés au profit des étudiants de l’Institut supérieur des arts Multimédia de la Manouba et la Faculté des Sciences humaines et sociales à Tunis ainsi que pour les élèves des lycées à Menzel Bourguiba.
Prévus du 4 au 10 février, les deux premiers ateliers seront axés sur l’«Analyse filmique et de critique» et le «Tournage» et se tiendront respectivement dans les salles de cinéma « Amilcar » et «Le Rio». Sur le même thème du «Tournage , un troisième atelier est prévu du 4 au 7 février à Menzel Bourguiba.
Les cinéphiles auront rendez-vous, le 6 février au ciméa le Rio, avec une table ronde sous le thème «Jeune cinéma méditerranéen: entre la force créatrice et la faiblesse de la diffusion».
Tahar Chikhaoui, président de l’association «Archipels Images» a déclaré que cette manifestation «vise à faire connaître les productions des jeunes de la méditerranée, notamment ceux de la rive Sud».
Il a estimé qu’il existe de jeunes cinéastes talentueux qui font des oeuvres de qualité sur les plans de la vision, le genre et le contenu».
«L’objectif de la manifestation est dénicher des films pour jeunes et de soutenir leurs réalisateurs qui malgré la qualité de leurs films, n’ont pas pu être présents sur le marché du cinéma» a-t-il ajouté. La présidente de l’association Nachaz-Dissonances, Insaf Machta, a souligné de son coté que .
Le jeune cinéma de Méditerranée
est une manifestation qui constiue une plate-forme de rencontres, d’analyses et discussions autour du paysage cinématographique dans la région, précisant que l’Egypte accueillera la prochaine édition de cette manifestation annuelle itinérante qui fera le tour des pays méditerranéens.