Réunis, dimanche, au siège de l’Union générale tunisienne du travail, section Sbeitla (Kasserine), plusieurs syndicalistes ont appelé le gouvernement à hâter l’ouverture du dossier des événements du 26 janvier 1978 et de dévoiler leurs circonstances qui restent encore floues.
Les participants à cette rencontre, organisée en commémoration des événements du 26 janvier 1978, plus connus sous l’appellation « jeudi noir », ont appelé à célébrer, annuellement, cette date, dans la mesure où elle constitue un tournant décisif dans l’histoire de la Tunisie moderne.
Dans une déclaration aux médias, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, a souligné l’importance de cette date symbolique dans l’histoire de l’organisation des ouvriers, appelant les autorités concernées à dévoiler la vérité sur les événements du 26 janvier en toute objectivité.
Plusieurs familles des victimes des événements du 26 janvier dans la région ont été honorées au cours de cette rencontre. Les évènements du 26 janvier 1978 se réfèrent à des incidents violents qui ont eu lieu dans le pays.
Ces incidents sont le résultat d’une grave crise entre le gouvernement et les syndicats qui a conduit à la première grève générale organisée dans le pays depuis l’indépendance.