Avez-vous déjà vu un aigle chasser ? C’est fascinant ! Il se focalise sur sa proie du début à la fin de la chasse. Tous ses muscles, ses serres et ses yeux sont sollicités dans la tâche. Rien d’autre ne compte plus. Et quand deux Aigles s’affrontent sur la pelouse du stade Nyamirando, à Kigali, que se passe-t-il ? C’est le plus rusé, le plus puissant et le plus endurant qui l’emporte.
Le troisième quart de finale du CHAN Orange 2016 mettait aux prises l’Aigle de Carthage à l’Aigle du Mali, appelons-le l’aigle mangeur de serpents puisque c’est, disent les spécialistes, la race la plus répandue dans le ciel du pays. Le dernier nommé avait commencé par avaler une couleuvre. Un quart d’heure de jeu, le milieu offensif Saâd Bguir déborde sur le côté gauche du terrain et centre au loin au-dessus d’Akaïchi et des trois chiens de garde qui l’entourent, libre de toute surveillance, Mohamed Ali Moncer surgit pour, de la tête, tromper Djigui Diarra. 1-0. Les Tunisiens sont maîtres du ballon, adeptes du jeu fluide, posé, basé sur la précision des passes. Les Maliens opèrent de façon désordonnée comme s’ils avaient du mal à trouver leurs repères.
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