Le chef du gouvernement, Habib Essid, a déclaré, jeudi, qu’un programme spécifique pour les fonds confisqués sera mis en œuvre en 2016.
« Notre objectif est de vendre des biens d’une valeur d’environ 200 millions de dinars pour renflouer le budget de l’Etat », a-t-il dit au cours d’une séance de dialogue au Parlement.
Il y a de grands obstacles, mais il faut accélérer le règlement de ce dossier complexe et ramifié, a-t-il admis, notant que le cadre juridique n’est pas clair et que certaines parties souhaitent que cette situation perdure.
Sur un autre plan, Habib Essid a annoncé concernant les demandes d’autorisation, que l’administration est, désormais, appelée à répondre dans un délai n’excédant pas un mois.
Passée cette période, la demande est automatiquement acceptée, hormis certaines exceptions (port d’armes et autres types d’autorisation qui seront indiquées ultérieurement).
Autre mesure que le gouvernement a d’ores et déjà entamé la mise en œuvre, consiste en la compétence accordée à chaque ministre en matière de recrutement.
« chaque ministre est responsable des recrutements relevant de son département ».
« Nous n’avons pas d’autres choix. Il faut une certaine audace dans le respect de la loi ».
Le chef du gouvernement a insisté sur le besoin d’accélérer la mise en oeuvre des programmes de recrutement qui prévoient 23 mille emplois dans le secteur public dont 16 mille dans la fonction publique (Armée, sécurité et santé, principalement).
Il a mis l’accent sur la participation du secteur privé à l’effort national dans le domaine de l’emploi.
Pour encourager l’emploi des cadres, il a déclaré que les diplômés du supérieur pourront désormais obtenir des crédits, sans autre garantie que leurs diplômes.
Abordant le problème de l’abandon scolaire (50 mille cas chaque année), Habib Essid a indiqué que la formation professionnelle sera désormais obligatoire pour les élèves qui quittent l’école.