La réunion de la coordination des partis au pouvoir se tient, samedi, au siège de Nidaa Tounes, pour trouver une issue à la crise en Tunisie. Dans une déclaration à l’Agence TAP, peu avant le démarrage de la réunion, le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a indiqué que les réunions périodiques de la coordination n’ont pas eu lieu ces derniers temps en raison de la situation au sein de certains partis.
Les réunions reprennent, aujourd’hui, pour soutenir l’action gouvernementale et examiner les moyens de satisfaire les revendications légitimes des jeunes, à savoir l’emploi, a-t-il précisé. Il a, dans ce contexte, appelé au lancement d’un dialogue national sur l’emploi, insistant sur la nécessité de convenir d’un modèle de développement et de la manière de financement des projets de développement.
Il a appelé, aussi, au retour au calme, mettant en garde contre l’exploitation, par les terroristes, des protestations sociales.
Rached Ghannouchi n’a pas écarté l’idée que des « parties étrangères incitent à semer le chaos dans le pays ».
Pour sa part, le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi, a indiqué que la réunion de la coordination tente de trouver des solutions claires au problème de l’emploi, relevant que le gouvernement a écarté des partis au pouvoir de la prise de certaines décisions.
Il a appelé le chef du gouvernement à revoir son plan d’action et à tenir compte des propositions des partis de la coalition. La coordination des partis au pouvoir compte Nidaa Tounes, Ennahdha, l’UPL et Afek Tounes.