Nous n’avons pas de baguette magique pour lutter contre le chômage, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Habib Essid.
Invité à l’entretien de France 24, il a promis que son gouvernement ferait tout ce qu’il peut pour mettre fin à la grave crise sociale que traverse la ville de Kasserine. Il a expliqué « prendre le problème à bras-le-corps ».
« Nous somme parfaitement au courant de la situation, mais nous sommes une jeune démocratie et pendant la jeunesse il y a une période d’adolescence à traverser », a-t-il soutenu. Habib Essid a noté que ce qui se passe en Tunisie avec la jeunesse n’est pas récent « nous héritons de cette situation».
Il a insisté sur le défi sécuritaire auquel le pays fait aujourd’hui face, faisant observer que la frontière avec la Libye « est assez poreuse » et que les tunisiens sont nombreux à rejoindre les rangs de l’organisation terroriste Daech en Irak et en Syrie.
Ces départs sont le résultat d’un vide généré par le manque d’emploi, a-t-il admis. « nous faisons tout notre possible pour que notre jeune démocratie soit une réussite dans la région », a promis Habib Essid.