Nasr Azaiez, avocat de la famille Belgacem, dont le fils Tarek avait été abattu par la police parisienne le 7 janvier dernier, a estimé, mercredi, que “la riposte des policiers était disproportionnée” et que “la position du parquet de Paris est “assez inquiétante pour un cas de légitime défense”.
“La version retenue par le parquet (de Paris) est fondée sur les seuls propos des policiers. Cette version est contestée par les témoignages”, a encore assuré Me Azaiez, lors d’une conférence de presse tenue au siège de la Fédération tunisienne pour une citoyenneté des deux rives (Ftcr) à Paris, en présence de Taoufik Belgacem, le père de Tarek.
Pour sa part Taoufik Belgacem, a relevé que “la police française n’a pas respecté la loi et que la vérité se trouve dans la vidéo de surveillance”. Il a appelé “que justice soit faite”, tout en considérant que son fils “était victime du terrorisme”.
“J’ai peur de voir les droits de mon fils bafoués. Je compte beaucoup sur la société civile”, a déclaré à l’agence TAP le père de Tarek.
Evoquant le dépôt d’une plainte aujourd’hui contre X pour homicide volontaire, l’avocat a expliqué que l’objectif de cette démarche est “d’orienter l’enquête dans le bon sens”.
Tarek Belgacem est un jeune tunisien abattu par la police française le 7 janvier devant le commissariat de police au quartier de la Goutte d’Or à Paris. Selon la version officielle française Tarek aurait attaqué avec un hachoir des agents de police.