La crise de Nidaa Tounes provoquée par le congrès de Sousse commande de ne pas confondre le politique et le familial, a soutenu Boujemaa Remili, dirigeant du parti.
Il réagissait à la nomination de Hafedh Caïd Essebsi dans la nouvelle direction politique du mouvement.
Dans une déclaration, mardi, à la TAP, Remili a soulevé les fortes réserves exprimées par les Tunisiens sur ce qu’ils considèrent comme une « interférence excessive » entre le politique et le familial, en allusion au positionnement de Hafedh Caïd Essebsi, fils du fondateur de Nidaa au sein du mouvement.
Il a affirmé que le capital politique sur lequel compte le pays aujourd’hui est l’attachement à Béji Caid Essebsi qui est et restera « l’homme de la situation ».
Selon Remili, le congrès de Sousse a échoué dans la consécration de la feuille de route consensuelle, provoquant une vague de démissions, ce qui nécessite, a-t- il préconisé, la désignation d’une nouvelle direction restreinte du parti.
Lundi, Remili a publié un post sur sa page Facebook, où il propose au comité constitutif du mouvement issu du congrès de Sousse (9 et 10 janvier courant), de démissionner et de désigner un nouveau comité politique.