Le ministère de l’Education adoptera, à partir de l’année scolaire 2016-2017, le système semestriel, à l’instar de la plupart des pays à travers le monde, a indiqué, dimanche, Néji Jalloul, ministre de l’Education précisant qu’il existe un consensus autour de cette question.
Dans une déclaration en marge de sa participation à une rencontre tenue, au Palais des sciences à Monastir, à l’occasion de la commémoration du 18 janvier 1952, Néji Jalloul a fait savoir que le ministère a chargé des experts de lui présenter, dans le cadre d’ateliers, des propositions sur la réforme du système éducatif qui seront, ensuite, transmises aux enseignants et aux élèves.
Seules les propositions consensuelles seront retenues, a-t-il assuré. Le ministère, a dit Jalloul, n’a nullement l’intention de privatiser l’enseignement.
Au contraire, il œuvre à consolider l’école publique et à rétablir son rôle d’école inclusive, a-t-il indiqué faisant remarquer que les cours particuliers contribuent aux inégalités régionales et à l’aggravation des disparités sociales. Le ministère, a-t-il rappelé, a annulé le système de classe multi-niveaux et réintégré des milliers d’élèves déscolarisés dont l’âge est inférieur à 16 ans.
Dans sa communication au Palais des sciences à Monastir, Jalloul a insisté sur l’importance de la réforme de l’éducation pour que l’école soit de nouveau le berceau de la deuxième République.
La réussite de la réforme, a-t-il dit, permettra de former une élite moderniste et des ressources humaines compétentes capables de créer la richesse et de consacrer la modernité et la démocratie.
C’était lors d’une conférence organisée, à Monastir, par l’Association nationale de la pensée bourguibienne, à l’occasion de la commémoration des événements du 18 janvier 1952, date du déclenchement de l’insurrection populaire contre l’occupation française.