Les autorités françaises ont contacté Le père de Tarek Belgacem, le jeune tunisien abattu le 7 janvier dernier devant un poste de police à Paris « pour qu’il se rende en France et rapatrier la dépouille de son fils », a expliqué Taoufik Belgacem, jeudi, à la correspondante de l’Agence TAP à Paris.
«Les autorités françaises m’ont informé qu’il faut que je me rende en France pour rapatrier la dépouille de mon fils», a- t-il expliqué.
«L’objectif de ma visite en France reste flou. J’ai été contacté par les autorités françaises à maintes reprises et je ne comprends pas pourquoi je dois me rendre en France», s’interroge le père de Tarek Belgacem.
Il a relevé aussi «avoir été contacté par les autorités françaises pour déposer une demande de visa à l’ambassade de France en Tunisie demain vendredi».
Taoufik Belgacem qui revendique également « son droit à connaître la vérité sur les circonstances du décès de son fils » a précisé qu’il est en train de coordonner avec le Consulat Général de Tunisie à Paris pour organiser sa visite en France.
De son côté, Fethi Belgacem, le cousin de Tarek, installé en France, déclare que « la famille envisage de porter plainte pour connaître la vérité sur les circonstances de sa mort».
Des acteurs de la société civile tunisienne en France se mobilisent pour accompagner la famille Belgacem « dans sa quête de la vérité ».
A rappeler que Tarek Belgacem est un jeune tunisien qui a été abattu par la police du Commissariat de la Goutte-d’Or dans le 18ème arrondissement de Paris le 7 janvier dernier. Selon la version officielle française, Tarek aurait attaqué avec un hachoir les agents de police du commissariat.