Le secrétaire général du Syndicat national des forces de la sécurité intérieure, Nabil Ayari, a indiqué que le sit-in des membres du syndicat se poursuivra de Bizerte à Tataouine jusqu’à ce que les sécuritaires aient gain de cause.
Il a annoncé, lors de la célébration, par le corps sécuritaire, du 5e anniversaire de la Révolution à l’Avenue Habib Bourguiba, à Tunis, que le syndicat a « fermé la voie Du dialogue avec le ministère de tutelle », insistant sur l’attachement aux droits socioprofessionnels des sécuritaires.
La célébration, par ce corps de métier, du 5e anniversaire de la Révolution et à laquelle ont pris part les familles des sécuritaires ayant trouvé la mors lors de l’accomplissement de leur devoir, ont démarré dans une ambiance tendue.
Venus de toutes les régions, les sécuritaires ont scandé “Dégage” au nouveau ministre de l’Intérieur Hédi Mejdoub lui reprochant de n’avoir pas participé aux festivités.
Walid Tababi, membre du syndicat régional de Gabès, a indiqué à la TAP que les différents corps sécuritaires ont été nombreux à participer aux festivités pour transmettre leur voix au gouvernement qui, a-t-il déploré, fait peu de cas de leurs doléances.
Les participants ont ensuite récité la Fatiha à la mémoire des victimes parmi les différents corps sécuritaires et déposé un gerbe de fleurs au pied de la plaque commémorative placée dans l’environnement du ministère de l’Intérieur.