Le billet de l’écrivain, éditeur et politicien Abdelaziz Belkhodja sur la décomposition du parti Nidaa Tounes et la déception de ceux et celles qui ont voté pour Nidaa et BCE.
“Bourguiba, quel que soit son bilan, était un grand militant doublé d’un visionnaire. Ben Ali n’a jamais laissé l’Etat se décomposer avec en prime, une soumission aux islamistes. M. Foued Mbazaa, dans une période très difficile, a assuré la continuité. Marzouki, malgré sa misère mentale, n’a jamais sombré dans le népotisme.
BCE, lui, dans un moment crucial, a nommé un chef de gouvernement sans plan, ni projet, ni idée, ni vision, il a laissé son parti s’effondrer à cause d’une ambition débile de son fils. Il se complait dans des attitudes beylicales dépassées, laisse une mafia présider aux affaires internes et étrangères du pays et n’admet que “ceux qui sont avec lui” rejetant ceux qui sont “contre lui”, ça veut dire contre la décomposition du pays.
Un naufrage dès les premiers mois du pouvoir”.
Béji Caïd Essebsi est pratiquement la plus grosse déception de l’histoire de la République.Bourguiba, quelque soit son…
Posté par Abdelaziz Belkhodja sur jeudi 7 janvier 2016