L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a présenté, mercredi, un résumé de son rapport financier de l’année 2014 aux représentants des médias.
Objectif :débattre des recommandations et alternatives proposées pour mieux maîtriser la bonne gouvernance, rationaliser et réduire le coût des prochaines élections, selon le président de l’instance Chafik Sarsar.
Dans une déclaration de presse en marge d’une rencontre avec les représentants des médias, il a indiqué que le rapport dont une copie a été remise au parlement pour adoption, comporte un condensé sur le déroulement des élections de 2014 et des propositions pour remédier à certaines défaillances.
Il s’agit, notamment, des difficultés rencontrées au niveau de l’inscription sur le registre électoral et de la mise à jour des listes.
Au sujet des élections municipales, Sarsar a indiqué que l’instance a présenté des recommandations relatives à la loi électorale, concernant la nécessité de publier la carte des circonscriptions électorales qui sont au nombre de 322 pour faciliter le travail de l’ISIE.
Pour le président de l’instance, il est difficile de maintenir la date convenue (2016) pour l’organisation des municipales, notant que ces échéances seront plus onéreuses comparées aux précédentes.
Passant en revue le rapport de l’ISIE, le membre Anouar Ben Hassan a indiqué que l’écart entre les ressources et les engagements de l’instance est de 2,03 pc. Il a, également, souligné que le coût des circonscriptions électorales en Tunisie est supérieur à celui des circonscriptions à l’étranger.
Revenant sur les dépenses des élections législatives et présidentielle (deux tours), Anouar Ben Hassan a relevé que le rapport propose de réviser le découpage électoral à l’étranger et de réduire le nombre des jours de vote pour les Tunisiens à l’étranger.
L’on suggère, aussi, de tenir compte des nouvelles données du recensement de la population dans le découpage des circonscriptions à l’intérieur du pays.