« La révolution tunisienne représente un success-story par rapport aux échecs et déceptions successifs de certains pays du printemps arabe », a estimé, mercredi, le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi.
« Les Tunisiens doivent être fiers de leur révolution, malgré la persistance de certains problèmes, tels que le chômage et le terrorisme », a-t-il ajouté en marge d’une conférence organisée, aujourd’hui à Tunis, par le Centre d’études stratégiques et diplomatiques (CESD) sur le thème « la révolution tunisienne et l’avenir du printemps arabe ».
« La révolution tunisienne continue et ses fruits vont se multiplier après l’accession à la phase de stabilité, a-t-il assuré. « La démocratie, elle aussi, va mûrir, à la faveur de l’émergence d’un paysage politique qui englobe tous les courants (gauchiste, droitiste et centriste) », a-t-il ajouté.
« En comparaison avec les pays du printemps arabe, la Tunisie a réussi sa révolution, malgré certaines difficultés et entraves », a, pour sa part, souligné, le président du CESD, Rafik Abdessalem.
Et Abdessalem d’ajouter que la réussite de la révolution tunisienne tient, principalement, à l’esprit d’entente et de cohésion entre les forces politiques qui, selon lui, sont parvenues à couronner de succès l’expérience tunisienne.
Pour le politologue soudanais Abdelwaheb Al-Afandi, « la révolution tunisienne représente un lueur d’espoir pour le reste des pays du printemps arabe ».
La satisfaction de certaines revendications et ambitions de la révolution tunisienne, à l’instar des libertés et de la dignité humaine, ne fait que placer la Tunisie sur la voie de la construction démocratique, a-t-il indiqué.