Tunisie : Les procédures d’élection des membres de l’Instance de prévention de la torture bientôt complétées

Les procédures d’élection des membres de l’Instance nationale pour la prévention de la torture seront complétées d’ici un mois, a assuré, mardi, Badreddine AbdelKéfi, président de la Commission électorale à l’Assemblée des représentants du peuple(ARP). Il a expliqué mardi à la TAP que la Commission se consacrera dans les deux semaines à venir, à la sélection de 48 candidats parmi quelque 143 postulants.

Cette liste sera ensuite présentée en plénière et seuls 16 candidats seront retenus. Badreddine AbdelKéfi s’exprimait à l’issue d’une journée d’étude sur les ressources humaines, financières et logistiques pour une mise en place effective de l’Instance nationale pour la prévention de la torture en Tunisie.

Il a insisté sur le souci de respecter les engagements de l’Etat qui a adopté en 2011 le protocole facultatif, portant création, dans un délai d’une année, d’un mécanisme national de prévention de la torture.

Il a noté que pour les organisateurs, l’association du gouvernement à cette journée d’étude, a pour objectif de fournir une plate-forme idoine pour faire réussir le travail de l’Instance. Il s’agit en même temps de prendre connaissance de la préparation du gouvernement au niveau logistique et juridique.

Quant à la participation du parlement, elle s’inscrit dans le cadre du suivi des recommandations émanant de l’atelier de travail organisé le 17 septembre dernier sur le même thème, a encore précisé Badreddine AbdelKéfi.

La rencontre vise à contribuer à la sensibilisation des partis prenantes sur l’ensemble des critères nécessaires pour la mise en place effective d’une Instance nationale de prévention de la torture « forte et Indépendante » en Tunisie, selon ses organisateurs.

Trois ateliers de travail sur les salaires, les avantages et l’immunité des membres de l’Instance figurent à l’ordre du jour.

La journée est organisée par le Conseil de l’Europe, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, l’Organisation mondiale contre la torture et le Programme des Nations Unies pour le développement, en partenariat avec la présidence du gouvernement et le département du Ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Kamel Jendoubi.