Le syndicat régional des forces de la sécurité intérieure à Béja a entamé une grève ouverte et organisé, dimanche, une marche dans les rues principales de la ville de Béja, outre l’installation d’une tente devant le siège du district de sûreté de la région.
Ces mouvements interviennent en réaction à l’atermoiement du gouvernement dans la mise en application des revendications des agents de sécurité, a indiqué Hatem Radadi, membre du bureau national des forces de sécurité chargé des négociations, à la correspondante de l’Agence TAP dans la région.
Il a ajouté que les protestations des agents des forces de l’ordre se poursuivront jusqu’à la création d’une structure qui les protège des dangers qui les menacent comme le terrorisme dont ont été victimes certains d’entre eux.
Radadi a, toutefois, précisé que les agents de sécurité continueront à assurer leurs services au cours de la période du sit-in.
Il a appelé le nouveau gouvernement à assumer ses responsabilités dans la satisfaction de leurs revendications au sujet desquelles un accord a été convenu mais qui, a-t-il dit, n’ont pas été appliquées jusqu’à présent.
Par ailleurs, Aissa Aloui, secrétaire général du syndicat des forces de sécurité intérieure à Béja a souligné à la correspondante de l’Agence TAP l’attachement des agents à leurs revendications, précisant que le recours à l’escalade n’est pas écarté en cas de non satisfaction de leurs demandes.
Parmi les plus importantes réclamations des agents de sécurité, l’attribution d’une prime de risque, d’une prime de pénibilité et d’un nombre de droits sociaux.