Un changement va, probablement, s’opérer sur le paysage parlementaire, notamment après la démission de 17 élus du groupe de Nidaa Tounes. Les mouvements Nidaa Tounes et Ennahdha possédant, désormais, chacun, le même nombre de sièges (69), a déclaré, samedi, à l’Agence TAP, le porte-parole de l’ARP, Hassen Fathalli.
Ce qui, selon lui, affectera la composition des structures de l’ARP, en particulier les commissions parlementaires. Il a précisé que le nombre des démissionnaires du groupe Nidaa Tounes a atteint, jusqu’ici, 17. Ces démissions entreront en vigueur une fois passé le délai de cinq jours, tel que prévu dans le règlement intérieur de l’ARP.
Le porte-parole de l’ARP estime que ce nouveau groupe pourrait être « la troisième force » au sein de l’Assemblée des représentants du peuple. L’article 34 du règlement intérieur prévoit que chaque sept membres ou plus ont le droit de former un bloc parlementaire.
Un même parti ou coalition ne peut former qu’un seul bloc parlementaire et chaque député a le droit d’appartenir à un bloc de son choix.
Douze députés du groupe de Nidaa Tounes ont déposé, officiellement, leur démission du groupe au bureau d’ordre du parlement, a indiqué, vendredi, le député Abeda Kefi, un des démissionnaires. Il a ajouté que ce nombre n’est pas définitif dans la mesure ou plusieurs autres députés du groupe des 32 sont « très proches des démissionnaires ».