Elle est née à Beyrouth au Liban. Elle a séjourné un peu partout dans le monde, notamment à Washington. Elle a fait des études de Sciences Po à Paris.
Elle est Libanaise francophone. Elle est chrétienne. Elle a connu Mai 68 à Paris. Elle défend le statut et le droit des femmes afghanes. Elle, c’est Rula Ghani, l’épouse du président d’Afghanistan, Ashraf Ghani.
France 2 l’a rencontrée au cœur du palais présidentiel de Kaboul. A cette occasion, elle confie avoir passé sa vie autour du monde, de Beyrouth à Washington, en passant par Paris, mais jamais elle n’aurait imaginé «devenir un modèle pour toutes les femmes du pays»: “Je ne m’étais pas rendue compte de l’importance du symbole que je représente.
J’allais être une personne publique, j’allais parler franchement des problèmes qui existent en Afghanistan, mais d’un autre côté je ne croyais pas que j’allais avoir un effet aussi grand”.
La chaîne publique française souligne que le destin Rula a basculé il y a un peu plus d’un an, lorsque son mari, Ashraf Ghani, est élu président d’Afghanistan. C’était en septembre 2014. «… Et pour la première fois dans l’histoire du pays, une femme va occuper le rôle public de Première dame». Et de poursuivre: «… elle doit désormais porter le voile. Ses origines lui ont valu des critiques dans tout le pays.
Une situation qui a bien changé». Car “quand je me suis mariée, personne n’avait aucun problème. À l’époque, c’était beaucoup plus facile. Les gens ne s’étonnaient pas du fait que j’étais libanaise, ça ne les gênaient pas du tout que je sois chrétienne. Dans le Coran, c’est très clairement dit que les musulmans peuvent épouser les chrétiens”, explique-t-elle.
Source : France 2