Tunisie : Un plan sécuritaire et militaire entre les voisins de la Libye

tunisie_libyeLe secrétaire général du mouvement Echaab, Zouhair Maghzaoui, a appelé, dimanche, à l’organisation d’un congrès des pays voisins de la Libye qui aboutira à l’élaboration d’un plan sécuritaire et militaire commun permettant de lutter contre le terrorisme.

Dans une conférence de presse, Zouhair Maghzaoui a estimé que “la situation en Tunisie demeurera instable tant que la situation en Libye reste floue”. Il a appelé, dans ce contexte, à l’impératif de renforcer davantage la coordination et la concertation entre tous les pays voisins de la Libye afin d’éradiquer le fléau du terrorisme qui menace la sécurité et la stabilité de la Tunisie et des pays de la région.

En ce qui concerne les prochaines élections régionales et municipales, Zouhair Maghzaoui a insisté sur la nécessité d’éviter les dépassements enregistrés lors des dernières élections présidentielle et législatives, dépassements dus essentiellement aux médias manipulés, aux financements suspects et à la bipolarisation entre les mouvements Ennahdha et Nidaa Tounes.

D’autre part, le secrétaire général du mouvement Echaab a évoqué les préparatifs en cours pour l’organisation, en juillet prochain, du premier congrès du parti. Celui-ci sera, selon lui, une opportunité pour évaluer le travail au sein du mouvement et mettre en place des programmes pour la période à venir, tout en tenant compte des mutations nationales et internationales et des prochaines échéances, dont les élections régionales et municipales.

De son côté, le chef du bureau du mouvement à Nabeul, Hédi Ghaberi, a indiqué que la lutte contre le terrorisme n’exige pas uniquement une position ferme de la part des institutions sécuritaire et militaire, mais aussi un traitement de fond aux niveaux politique, social, religieux et culturel.

Hédi Ghaberi a souligné, dans ce contexte, l’importance de traiter les causes à l’origine de la prolifération du terrorisme, tels les disparités régionales et la hausse du chômage.

Il a insisté sur le rôle des institutions religieuses et des établissements éducatifs dans l’enracinement, chez les jeunes, des principes de l’islam sunnite modéré. Il a, en outre, insisté sur la nécessité d’encourager les imams
et les prédicateurs à diffuser un discours religieux rappelant le danger du terrorisme sur la stabilité du pays.