Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Joubeir, a réaffirmé, jeudi, l’engagement du Royaume d’Arabie Saoudite à multiplier ses investissements en Tunisie.
Les opportunités d’investissement offertes par la Tunisie, le niveau d’enseignement élevé chez les Tunisiens, les compétences dont dispose le pays et la stabilité de son gouvernement sont autant de facteurs qui ne peuvent qu’encourager à l’investissement saoudien dans ce pays, a-t- il indiqué à l’issue de son entretien avec son homologue tunisien Taïeb Baccouche.
« Le Royaume d’Arabie saoudite avait lancé plusieurs projets d’investissement en Tunisie via le Fonds saoudien pour le développement (FSD) et se tient toujours prêt à multiplier ses investissements », a-t-il ajouté, faisant état de la disposition du secteur privé au Royaume d’Arabie Saoudite à renforcer ses investissements en Tunisie.
Lors d’une conférence de presse qu’il a donnée conjointement avec son homologue tunisien, Taïeb Baccouche, Al-Joubeir a mis l’accent sur la portée de l’Alliance militaire islamique de lutte contre le terrorisme qui, a-t-il dit, vise à combattre le terrorisme au triple plan sécuritaire, militaire et idéologique.
La Tunisie va, certainement, tirer profit de cette Alliance, dès lors qu’elle fait face actuellement au problème du retour des combattants des foyers de tension en Syrie et en Libye, a-t-il estimé.
D’autre part, le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait état de l’identité de vues entre Ryadh et Tunis sur l’ensemble des questions régionales et internationales d’intérêt commun, s’agissant notamment de la cause palestinienne, des crises libyenne et syrienne et des développements en Irak et au Yémen.
De son côté, Baccouche s’est déclaré optimiste quant à l’avenir des relations tuniso-saoudiennes, faisant remarquer que sa rencontre avec son homologue saoudien marquera l’amorce d’une série de rencontres permanentes et régulières entre les deux pays pour se concerter sur les questions politiques, économiques et sécuritaires et unifier les positions concernant les questions régionales et internationales d’intérêt commun.