L’association tunisienne des enseignants (ATE) a dénoncé, mercredi, l’exclusion des principaux acteurs du système éducatif, du dialogue national sur la réforme de l’éducation.
Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis sur la réforme éducative participative, les participants ont été unanimes à souligner que “l’approche participative, censée être adoptée par le ministère” nécessite l’implication de toutes les parties et acteurs sociaux concernés par la réforme éducative, sans aucune exclusion.
Ils ont, en outre, qualifié certaines mesures qui ont accompagné cette réforme de “populistes”, évoquant, à ce propos, l’absence d’un réel diagnostic de la situation u système éducatif en Tunisie et l’exclusion des parties concernées par cette réforme dont les parents, les enseignants et les élèves.
De son côté, le président de l’association tunisienne de la pédagogie de l’éducation, Mabrouk Aloui a démenti l’information selon laquelle le taux de participation au dialogue national aurait dépassé les 99%, indiquant, à ce propos, que cette information n’a pas encore été confirmée par le ministère.
Il a, à cet égard, appelé les parrains du dialogue national autour de la réforme éducative à la nécessité de faire participer la coalition civile pour la réforme éducative, le réseau Refors et l’association tunisienne de la pédagogie de l’éducation dans cette réforme.
Cette conférence de presse a été organisée à l’initiative de l’ATE en collaboration avec l’association tunisienne de la pédagogie de l’éducation, la coalition civile pour la réforme éducative et le réseau de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.