Le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika a qualifié le défunt Hocine Aït Ahmed, ancien chef historique de la révolution et leader du parti FFS, décédé mercredi à Lausanne (Suisse) le 23 décembre 2015, de “sommité dont les valeurs humaines, la finesse et l’intelligence politique inégalées avaient éclairé un pan de l’histoire du militantisme algérien et marqué de leur empreinte l’histoire de tous les mouvements de libération de par le monde”.
Dans un message de condoléances, le président Bouteflika l’a qualifié de “l’un des grands hommes de l’Algérie, un éminent militant et un dirigeant historique hors pair”.
Pour le président de la République, l’Algérie vient “de perdre une sommité de la trempe de Hocine Ait Ahmed dont les valeurs humaines, la finesse et l’intelligence politique ont éclairé un pan de l’histoire du militantisme algérien et marqué de leur empreinte l’histoire de tous les mouvements de libération de par le monde”.
“Je ne saurais me consoler de la disparition de cet homme fidèle à sa patrie, soucieux de l’unité de sa Nation, courageux dans ses positions, attaché à ses principes, affable, constructif dans ses critiques, digne dans son opposition à l’égard de certains responsables dont il contestait le mode de gouvernance et la méthode de gestion. Un homme qui se refusait à la surenchère et aux compromissions lorsqu’il s’agissait de questions cruciales intéressant sa patrie”, a écrit le président de la République.
Le président Bouteflika cite le courage, la bravoure et le charisme de l’homme “depuis l’Organisation spéciale (OS) qu’il a présidée à une période des plus sombres, jusqu’à ses positions courageuses et ses avis judicieux qui éclairaient les nombreuses rencontres et conférences internationales”.
“Ni moi, ni le peuple algérien, ni l’Histoire n’oublierons le regretté Hocine Ait Ahmed qui s’était dévoué pour son pays, qui est resté fidèle à son peuple et a honoré le serment (…)”, a indiqué le chef de l’Etat.
“Le souvenir des hommes de la trempe de Ait Ahmed dont les actions et les réalisations profitent (…) aux générations successives, demeure gravé dans les mémoires et leur souvenir vivace dans les coeurs”, a-t-il ajouté.
Abdelaziz, a estimé, que “la disparition de cette grande figure est une perte non seulement pour la nation algérienne mais également pour la nation sahraouie et pour tout le Maghreb arabe”.
Venu présenter les condoléances du gouvernement sahraoui, il a estimé que le défunt “était un grand, à la hauteur des hommes et de la révolution de l’Algérie. Il défendait la cause des peuples opprimés et, à fortiori, le peuple sahraoui voisin. Nous sommes endeuillés par cette perte”, a-t-il regretté. (Agence APS)