L’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) a organisé, vendredi à Tunis, la Journée nationale de l’information sportive, en présence de plusieurs journalistes sportifs tunisiens et des pays arabes, des experts dans le domaine du sponsoring sportif et des représentants de l’union des journalistes sportifs arabes.
Mehrez Boussayne, président du comité national olympique tunisien (CNOT), a mis en relief à cette occasion, l’importance de cette initiave et le rôle du secteur médiatique dans le mécénat sportif, affirmant que former des sportifs de l’élite requiert plusieurs critères scientifiques, médicaux et demande également un lourd investissement public et privé.
“C’est pour cela, a-t-il affirmé, que le CNOT s’emploie à entreprendre des conventions avec le ministère de la jeunesse et des sports ainsi que des contrats programmes avec quelques sportifs de l’élite et plusieurs sponsors.
“A l’exception des athlètes Habiba Gheribi et Oussama Mellouli, qui disposent d’un budget spécial pour leur préparation olympique de la part de l’autorité de tutelle, les financements publics ne permettent aux sportifs que de se préparer pour les compétitions contientales, a souligné le président du CNOT. Il a ajouté que plusieurs sportifs Tunisiens vivent une situation difficile et qu’il est impératif de leur fournir les ressources necessaires.
“En Tunisie nous ne consacrons que 450 mille euros pour la préparation olympique pour tous les athlètes qui participent aux Jeux Olympiques alors que le budget d’un seul athlète est estimé à un million d’euros, selon les critètes mondiaux. Une énorme différnce qui ne peut être comblée que par le recours au sponsoring et aux mecénat d’où l’importance du rôle de l’information sportive dans la réussite d’une telle expérience” a-t-il souligné.
De son coté, Madame Hamid Bour, présidente directrice génerale de l’Agence TAP, a affirmé que le référendum pour l’élection du meilleur sportif de l’annnée, organisé annuellement par la TAP, rayonne de plus en plus sur le secteur de l’information sportive, soulignant que les organisateurs sont soucieux de lui assurer toute la transparence et la crédibilité, à encourager les athlètes tunisiens et les inciter à se distinguer davantage sur la scène sportive internationale.
Elle a relevé l’importance du mécénat sportif qui permet aux athlètes de se préparer pour les compétitions sportives dans de bonnes conditions, notamment les jeux Olympique de 2016.
Pour sa part Jamil Abdelkader, président de l’Union arabe de la presse Sportive (UAPS) a indiqué que le sport est passé ces dernières années de l’amateurisme au professionnalisme et que la préparation d’un athlète necessite de gros investissements.
“Il est necéssaire de trouver d’autres parties qui aident les efforts des Etats. Le sponsoring sportif est devenu une science et une technique qui developpe le sport. Le vice-président de l’UAPS a passé en revue de son coté, les principales lignes du programme de l’Union, appelant les jeunes journalistes à prendre part à ses actitivés.
Abdelkader Boudriga, expert en sponsoring sportif, a affirmé que la publicité dans le domaine sportif ne peut avoir que de répercussions positives pour toutes les parties intervenantes grace aux médias.
La politique du sponsoring s’est developpée à travers une stratégie précise et délimite les responsablités de chaque partie et se base sur un programme de sponsoring d’une manière scientifique et par un bon plan de communication, selon lui.
Bassem Loukil, président directeur géneral de la Société “Citroen Tunisie” a indiqué pour sa part, que la société misé sur les sports individuels et sur les champions olympiques et mondiaux.
“Nous avons sélectionnés quelques talents sportifs, comme Habiba Gheribi, Nihel Cheikhrouhou, Fayçal Jaballah, Yassine Trabesli et Ines Boubakri et nous les accompagnons dans leur préparation pour Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016.
Nous croyons fortement en la capacité des sportifs Tunisiens à se distinguer malgré des moyens financiers assez limité, a- t-il soulginé.
“La culture sportive en Tunisie est dans un besoin urgent de réajustement, a indiqué de son coté Adel Bouguerra, Directeur Marketing de la banque nationale de l’agriculture (BNA). ” Il n’est pas normal que 90 pour cent des fonds sportifs soient reservés au football sans qu’il y ait pour autant des résultats.
Il faut adopter une politique en matière de sponsoring claire pour les associations sportives et nous avons misé, en tant que banque, sur le beach handball qui a remporté une médaille d’or lors de la première édition des jeux de plages à Pescara l’été dernier.