La visite, lundi, du chef du gouvernement, Habib Essid, dans le gouvernorat de Tozeur, a été marquée par des mouvements de protestation de la société civile contre son exclusion par les autorités régionales.
Dans une déclaration de presse en marge de la visite, Habib Essid a souligné la détermination du gouvernement d’être à l’écoute des préoccupations des habitants du Jerid et de trouver des solutions aux problèmes soulevées par la société civile, notamment, dans les secteurs de l’agriculture et de la santé.
Et d’ajouter : « le conseil ministériel restreint auquel participera la société civile et politique de la région, sera l’occasion d’approfondir la réflexion autour de ces problématiques et de trouver des solutions, tâche qui, a-t-il dit, « n’incombe pas seulement au gouvernement ».
Il a, dans ce contexte, insisté sur le rôle de la société civile et politique à aider le gouvernement à surmonter les difficultés. Habib Essid a indiqué que région du Jerid requiert davantage d’interventions, de projets et de décisions susceptibles d’aider à l’instauration d’un climat propice à la promotion des investissements publics et privés.
Au cours de sa visite, Habib Essid s’est rendu au village d’artisanat financé par la fondation qatarie « RAF », moyennant une enveloppe de 2,250 millions de dinars.
Le chef du gouvernement s’est, en outre, enquis des difficultés financières dont souffrent les établissements sociaux, à l’instar du Centre pilote de qualification des personnes handicapées, le centre d’insertion sociale et le centre d’éducation spécialisée pour handicapés mentaux.
Il a, également, visité la maison de la culture Abou Kacem Chebbi, fermée depuis plus d’une année en raison de son état de délabrement et pris connaissance des problèmes du secteur agricole en se rendant dans une unité d’exportation de dattes.