La lutte antiterroriste n’est pas seulement une question de mobilisation des forces de sécurité et de l’armée.
Elle demande aussi la promotion de la culture et de la créativité dans tous les domaines outre le rétablissement de la valeur du travail, a estimé mercredi le président de la république Beji Caid Essebsi lors d’une rencontre à Ryadh avec des médias saoudiens.
“La Tunisie se trouve en première ligne de la lutte antiterroriste”, a-t-il lancé, assurant que le pays “est capable de réduire le phénomène de la radicalisation avec l’appui des pays amis et alliés”, a-t-il encore dit.
Evoquant l’embrigadement des jeunes par les groupes terroristes, le président de la République a estimé que le chômage des diplômés de l’Université, la pauvreté et la marginalisation de certaines régions du pays, expliquent dans une certaine mesure ce phénomène.
Commentant la création par le royaume d’Arabie saoudite d’une alliance islamique antiterroriste, Caid Essebsi a relevé que cette initiative permettra de mobiliser les efforts de plusieurs pays arabes et islamiques, voire de l’ensemble de la région dans la lutte anti-terroriste.
«Une rencontre tuniso-saoudienne aura lieu bientôt à Tunis pour rapprocher les vues «en vue d’impulser la volonté de solidarité et de coopération entre les pays arabes et islamiques dans différents domaines dont la lutte antiterroriste», a annoncé le président Caid Essebsi.
«L’attraction des investissements compte parmi les principaux moyens permettant de remporter la victoire dans la guerre contre le terrorisme et l’extrémisme», a-t-il dit, ajoutant toutefois que cette situation commande de favoriser un climat juridique et sécuritaire adéquat.