Le directeur de la géophysique à l’institut national de la météorologie (INM) Kheireddine El Attafi a souligné, mardi, que la secousse tellurique d’une magnitude de 3,4 degrés sur l’échelle de Richter enregistrée à 04h30 mn (heure locale) à la Nouvelle Médina, Rades et Ezzahra (banlieue sud de la capitale) ne sera pas suivie de répliques.
Il a indiqué, dans une déclaration, à TAP, que cette secousse est faible selon l’évaluation des experts en sismologie et ne pourra pas être suivie de répliques compte tenu de la faiblesse de sa magnitude mais peut annoncer, a-t-il dit, d’autres secousses telluriques, ne précisant pas, toutefois, l’heure et le lieu ou les lieux de leur survenue.
El Attafi a affirmé que les habitants des régions d’Ezzahra, de Mégrine, de Rades et la Nouvelle Médina (banlieue sud de la capitale) ont ressenti cette secousse dont l’intensité a, néanmoins, été moins ressentie par ceux de Ben Arous, Hammmam Lif et El Mourouj, vu leur éloignement de l’épicentre de la secousse.
Il a encore fait savoir que cette secousse, qualifiée par les sismologues de «légère», n’a pas causé de dégâts matériels au niveau des bâtiments (fissures), mais une panique parmi les habitants des régions où elle a été ressentie.
Cette panique est imputée, notamment, aux sons provoqués par les tremblements des habitations, a-t- il encore indiqué.
El Attafi a, par ailleurs, expliqué la secousse par l’activité géologique dans les régions concernées, particulièrement les fissures superficielles, réfutant que cette secousse soit liée à la proximité de la région de la mer.
Le responsable a fait remarquer que la région de Tunis est une zone qui connaît de temps à autre une activité sismique importante provoquant des séismes de 4 degrés sur l’échelle de Richter (9 degrés).
Et d’ajouter que les mouvements sismiques qui sont causés par l’activité des plaques géologiques de la terre peuvent être expliqués, également, par les interventions de l’homme comme les forages et l’exploitation des carrières