Le délégué régional de la femme, de la famille et de l’enfance à Sfax, Hédi Souissi a indiqué, aujourd’hui, lors d’un point de presse, que la loi en vigueur et la complexité des procédures administratives sont à l’origine des abus et dépassements enregistrés dans les jardins d’enfants en Tunisie, notamment à Sfax, outre l’insuffisance des outils de travail au sein des délégations régionales.
“La loi interdit aux cadres de la délégation régionale de visiter les espaces anarchiques pour enfants” a-t-il dit, ajoutant que ces initiatives sont soumises à des procédures administratives rigoureuses.
“Depuis le mois de novembre dernier, 40 jardins d’enfants anarchiques dans la région, travaillent en dehors du cadre légal dans la région” a-t-il dit, ajoutant que 70 établissements pour enfants ont été fermés depuis le début de 2015.
Evoquant les deux incidents survenus dans la région, à savoir la violence subie par des enfants dans deux jardins d’enfants à Sfax, Souissi, a précisé que le gouvernorat de Sfax et le commissariat régional de la femme, de la famille et de l’enfance ont pris des mesures nécessaires pour la férmeture de ces établissements.
A cette occasion, certains journalistes ont mis l’accent sur l’importance de renforcer les procédures de contrôle des établissements pour enfants afin que ce genre d’incidents ne se reproduise plus.
Ils ont souligné que les parents avaient opté pour les jardins d’enfants anarchiques à cause de la hausse des tarifs dans les établissements autorisés.