62 % des étudiants et 17,8% des élèves ne connaissent ni la date ni les concepts clés de la déclaration universelle des droits de l’Homme, révèle une étude sur l’état des droits de l’Homme dans les établissements secondaires et universitaires.
Présentée lors d’une conférence de presse, organisée, vendredi à Tunis, cette étude menée par le forum de Tunis pour l’autonomisation des jeunes (FTAJ) a démontré que bon nombre d’étudiants et élèves ont une connaissance limitée des terminologies relatives aux droits de l’Homme.
Selon la représentante de la fédération internationale des droits de l’homme à Tunis, Yosra Fraoues, cette étude a souligné la nécessité de mettre en place une stratégie globale et intégrée afin de généraliser l’enseignement des droits de l’Homme à tous les niveaux d’études.
Cette étude, a-t-elle dit, recommande l’élaboration de méthodes pédagogiques et interactives pour vulgariser les textes de lois et législations nationales relatives aux droits de l’homme et développer l’esprit d’analyse chez les apprenants.
De son côté, le président du FTAJ, Imed Zouari, a fait savoir que la plupart des élèves et étudiants ne s’intéressent qu’aux droits sociaux et économiques à l’instar du droit à l’éducation et du droit au travail, ce qui explique, selon lui, leur faible connaissance en matière des droits civils, politiques et culturels. Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet “Si on ne libère pas l’homme, qui va libérer la terre?”.