Les participants à une rencontre organisée, vendredi à Tunis, à l’initiative de l’office des Tunisiens à l’étranger (OTE) à l’occasion de la célébration de la journée internationale des migrants, fêtée le 18 décembre de chaque année, ont appelé à la nécessité de défendre les droits des Tunisiens à l’étranger et de les protéger contre les agissements racistes suite aux attaques terroristes survenues dans certains pays d’accueil.
Joints par vidéoconférence, des Tunisiens résidant à Paris et à Bruxelles ont appelé à adopter une approche participative globale afin de lutter contre le terrorisme et à accélérer l’organisation d’un congrès national contre ce fléau.
Ils ont, par ailleurs, appelé à associer la communauté tunisienne et les organisations de la société civile basées à l’étranger à la mise en place de mécanismes efficients pour contrecarrer ce fléau.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’immigration et de l’intégration sociale, Belgacem Sabri a souligné, à l’ouverture de cette rencontre, l’impératif de défendre les droits des Tunisiens à l’étranger, surtout, qu’ils sont de plus en plus confrontés aux pratiques discriminatoires et racistes suite aux dernières attaques terroristes survenus dans certains pays d’accueil.
Il a, par ailleurs, fait savoir que la question migratoire ne concerne pas uniquement les Tunisiens résidant à l’étranger mais englobe, également, les migrants qui affluent vers la Tunisie. Sabri a, dans ce contexte, souligné la nécessité de respecter leurs droits conformément à la constitution tunisienne et aux conventions internationales y afférent.
Le directeur par intérim de l’OTE, Faouzi Houimel a affirmé que l’objectif de la célébration de la journée internationale des migrants, pour cette année, est d’adresser un message au monde entier pour exprimer le refus de la Tunisie des pratiques discriminatoires et racistes portées à l’encontre de sa communauté.
Il a, en outre, appelé tous les Tunisiens à l’intérieur du pays et à l’étranger à s’unir afin de lutter contre le terrorisme.