Ce n’est pas encore l’heure de Zinédine Zidane pour entraîner le Real Madrid, a déclaré jeudi soir le président du club Florentino Pérez qui a coupé court aux spéculations autour du Français et réaffirmé sa confiance à Rafael Benitez.
“J’ai de l’adoration pour Zidane, il a été mon joueur le plus emblématique. Il sera sûrement un jour un grand entraîneur, et de plus, il sera sûrement l’entraîneur du Real Madrid, mais ceci étant dit, ce n’est pas pour aujourd’hui”, a tranché le dirigeant, invité de la radio espagnole Cadena Ser dans la nuit de jeudi à vendredi.
Alors que Benitez a été fragilisé par des performances en dents de scie, notamment l’humiliation subie dans le clasico contre le FC Barcelone (4-0) en novembre, la presse espagnole a évoqué ces derniers jours la possibilité que Zidane, entraîneur de la réserve du Real, soit appelé à la tête de l’équipe première.
“Bien que plusieurs médias se soient mis d’accord sur cette question, je répète une nouvelle fois que Benitez est venu ici pour résoudre un problème, donc, Benitez est la solution, pas le problème”, a expliqué Pérez.
Le dirigeant a reconnu que le Real avait vécu en 2015 une “année horrible” avec aucun trophée remporté, des blessures en cascades et une série de scandales extrasportifs, notamment l’incroyable bourde de la titularisation en Coupe du Roi d’un joueur qui était suspendu.
Mais Pérez a réaffirmé sa confiance à Benitez, comme il l’avait fait après le clasico, répétant que le technicien madrilène était venu pour apporter une nouvelle “impulsion” à l’équipe.
“Nous ne considérons pas d’autre option que +Rafa+ Benitez. (…) Il est l’entraîneur du Real Madrid, nous l’avons choisi parmi de nombreux candidats. Il faut le laisser travailler et il va résoudre cela avec la collaboration de l’effectif”, a ajouté le dirigeant.
Pérez a par ailleurs tenu des propos flatteurs sur José Mourinho, entraîneur du Real pendant trois ans (2010-2013), limogé jeudi de son poste de technicien à Chelsea. “J’ai de très bons souvenirs de Mourinho, il a énormément haussé notre niveau de compétitivité”, a fait valoir le président du Real.