« Les solutions sécuritaires et militaires ne peuvent aucunement être la meilleure option pour régler les crises », a assuré, vendredi à Rome, le chef du gouvernement, Habib Essid.
« La solution politique demeure la meilleure option pour éviter les conflits et les tiraillements, toutes formes confondues, a-t-il ajouté, à l’issue de son entretien avec son homologue italien, Matteo Renzi.
L’expérience menée par la Tunisie vient confirmer cette règle, d’autant qu’elle est parvenue, grâce à la voie du dialogue et du consensus, à réussir sa transition démocratique », a-t-il argué. « C’est bien ce choix qui a valu la Tunisie d’obtenir le Prix Nobel de la paix 2015 », a-t-il renchéri.
Au cours de cet entretien auquel ont pris part le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano et la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, le chef du gouvernement a dit avoir examiné avec les responsables italiens une série de questions politiques et sécuritaires, faisant état, à ce propos, du rapprochement des vues entre les deux pays concernant les questions de l’heure et plus particulièrement les crises en Libye, en Syrie, en Irak et au Yémen.
L’entretien, a-t-il ajouté, a, également, porté sur le défi du terrorisme, qui, selon lui, concerne désormais tous les pays sans exception, appelant, à cet effet, la communauté internationale à conjuguer tous les efforts, à travers le renforcement de la coopération sécuritaire et l’intensification de l’échange de renseignements, pour venir à bout de ce phénomène.
La rencontre a, aussi, permis d’examiner plusieurs questions bilatérales à caractère économique, dont notamment la prochaine réinstallation de la Société italienne des hydrocarbures « ENI » en Tunisie, a-t-il indiqué.
Le Chef du gouvernement se trouve, actuellement, en visite en Italie pour participer au Forum du dialogue méditerranéen « MED-Rome Mediterranean Dialogues » qui se tient du 10 au 12 décembre dans la capitale italienne Rome.