Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail(UGTT), Samir Cheffi, a appelé, mardi, à Tunis, à ne pas confondre entre la lutte nationale libérale légitime et le terrorisme destructeur des peuples lié, généralement, au colonialisme.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée par l’association “Identité de la résistance”, à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached, Cheffi a souligné que cet assassinat par “la main rouge” dont la responsabilité politique et criminelle a été reconnue par la France, n’est qu’une preuve du lien étroit qui existe entre le terrorisme et le colonialisme.
La résistance palestinienne, a-t-il dit, est un modèle en matière de lutte légitime, telle qu’elle est définie par les résolutions onusiennes proclamant le droit des peuples à résister à l’occupation étrangère.
La Tunisie aspire, aujourd’hui, à un lendemain meilleur où il serait possible d’atteindre les objectifs de la révolution, a-t-il déclaré, appelant, dans ce contexte, à prendre une série de mesures urgentes et des plans d’action à moyen et long terme. Cheffi a, par ailleurs, appelé le gouvernement à lutter contre la pauvreté, qu’il a qualifiée de “principal ennemi” de la société tunisienne et à mettre en place un plan d’action clair afin de lutter contre le terrorisme.
De son côté, le directeur du centre arabe des études politiques et sociales à Genève, Riadh Sidaoui a souligné la nécessité d’élaborer un contrat social entre le gouvernement et les jeunes tunisiens.
“La lutte contre le terrorisme est une affaire nationale qui requiert la mise en place d’une stratégie nationale globale, prenant en compte les raisons sociales, culturelles, politiques, et éducatives qui alimentent ce phénomène.”, a-t-il souligné.