La 8e session de la Haute commission mixte tuniso-jordanienne a abouti, lundi, à une série de recommandations inhérentes aux relations politiques entre la Tunisie et la Jordanie ainsi qu’aux derniers développements au double plan régional et international et plus particulièrement dans la région arabe et au Moyen orient.
Selon le procès-verbal (PV) de la réunion, les deux parties se sont engagées à combattre le terrorisme et à adhérer aux efforts régionaux et internationaux en matière de lutte contre ce phénomène.
Elles ont, également, mis l’accent sur la nécessité de favoriser la coordination en matière de lutte contre le terrorisme, à travers l’adoption d’une stratégie qui prend en considération les volets militaire, sécuritaire, social, éducatif et culturel.
Il s’agit, aussi, d’après le procès-verbal, de mettre en place des politiques de lutte contre la pauvreté et la marginalisation et de créer des opportunités d’emploi au profit des jeunes générations.
Dans ce PV, la Jordanie s’est dite prête à apporter son soutien à la Tunisie aux plans gouvernemental, militaire, sécuritaire et du secteur privé.
Par ailleurs, la Tunisie et la Jordanie se sont engagées à adhérer pleinement à l’action arabe commune, à appuyer le rôle de la Ligue des Etats arabes dans la préservation de la sécurité nationale arabe et le maintien de la paix.
A ce propos, elles ont réclamé la reprise immédiate des négociations de paix israélo-palestiniennes pour aboutir à la solution de deux Etats et à l’établissement d’un Etat palestinien avec pour capitale Al-Qods.
Elles ont, également, condamné les mesures abusives prises par Israël à Al-Qods pour effacer l’identité arabe, islamique et chrétienne et changer le statut juridique, la composition démographique, la situation géographique et le cachet architectural de la ville sainte.
D’autre part, la Tunisie et la Jordanie ont réaffirmé leur attachement à un règlement politique de la crise en Syrie qui répond aux aspirations du peuple syrien à la liberté, à la dignité, à la démocratie et à un Etat unifié, stable et sécurisé.
Tout en soulignant leur attachement à la souveraineté du Yémen, les deux parties se sont déclarées contre toute ingérence dans les affaires intérieures de ce pays, mettant l’accent sur la nécessité de respecter les décisions du Conseil de sécurité, les résolutions issues du 26e sommet arabe, l’initiative du Golfe ainsi que les recommandations issues du Congrès du dialogue national.
Au sujet du dossier irakien, la Tunisie et la Jordanie ont réaffirmé leur appui aux initiatives irakiennes en faveur de l’établissement de la paix et de la stabilité dans le pays, de l’instauration du consensus national, conformément aux principes du pluralisme et de la démocratie et du soutien des efforts du gouvernement irakien en matière de lutte contre le terrorisme.
Concernant le dossier libyen, elles ont plaidé en faveur d’un règlement politique à la crise libyenne qui aboutira à la formation d’un gouvernement de consensus national.